Lors de nos différentes rencontres avec Luc Vigneron, président du groupe Thales, notre syndicat avait bien noté, bien compris et bien apprécié que l'organisation nouvelle s'appuierait sur les pays (hors le village gaulois) et sur les sociétés juridiques en Gaule. Ce faisant, nous avions apprécié la volonté marquée de rejeter les organisations « virtuelles » comme les divisions et autres business lines…

Le retour du « virtuel » !

Chassez-le par la porte, il revient par la fenêtre ! Dans toutes les notes d'organisation, on y voit des sociétés « rattachées » (virtuellement) à une même division ? Dans la plupart des cas, ce sont les mêmes personnes qui sont nommées aux mêmes postes dans des sociétés différentes… Alors, toutes ces belles déclarations ne sont-elles que des mots ?

Alors comment croire que la société « juridique » mise en avant aura une quelconque indépendance industrielle, commerciale, économique et sociale dans ces conditions ?

La vision du président aurait-elle été détournée, aurait-il été mal compris ?

Des maux « réels » !

Nous constatons que le management est également dévalorisé, voire méprisé ; déjà qu'il est démotivé, ne se projetant pas dans cette réorganisation dont il se trouve exclu !
Et avec eux, tous les salariés, de l'ouvrier au cadre, vont subir de plein fouet les conséquences de cette (dés)organisation. Sans parler du plan d'économies annoncé pour lequel ils sont d’office les principaux contributeurs !

À notre président maintenant de nous démontrer rapidement que ses mots ne se traduiront pas que par des maux…