Alors que le secteur nucléaire est en pleine restructuration avec le rachat d'Areva NP par EDF. que les recapitalisations d'EDF et Areva sont programmées, l'élection présidentielle revêt un enjeu particulier pour son avenir. 220 000 emplois directs dépendent des programmes électoraux des candidats. Les salariés se posent donc légitimement des questions sur les conséquences de ces programmes sur leur activité professionnelle et leur vie personnelle.

Démocratie sociale, participation non partisane au débat

L'UFSN CFDT, a choisi d'interpeller les candidats sur les contenus des politiques qu'ils souhaitent mener en matière énergétique, des conditions de mise en place de celles-ci et de leurs conséquences sur les salariés. L'UFSN CFDT n'est pas partisane et ne donnera aucune consigne de vote mais tranférera à ses mandants les réponses qui lui auront été données.

Arrêt du nucléaire, transition énergétique et diversification, les schémas évoqués sont nombreux. Sont-ils réalistes ? Sont-ils économiquement viables ? Quelle est la place prise en matière de recherche et développement et d'innovation énergétique ? Les électeurs, dont les salariés du nucléaire, en jugeront.

Un manifeste pour un nucléaire durable et une lettre ouverte

Via travers une lettre ouverte, l'UFSN CFDT a transmis aux candidats des questions sur 14 thèmes précis et les a associés à un manifeste rédigé par les syndicats CFDT du nucléaire et les grandes entreprises du secteur. Cette analyse syndicale a pour but d'éclairer les candidats sur un certain nombre de points de vue sociaux, économiques, technique et industriels. L'UFSN CFDT prend toute sa place dans un débat qu'elle veut transparent et respectueux sur un sujet particulièrement stratégique qu'est le nucéaire et l'énergie.