« Les Français ne se rendent pas bien compte que, comparativement aux autres habitants de la zone OCDE, ils payent beaucoup pour leurs complémentaires », explique Isabelle Joumard, économiste senior au département des affaires économiques de l'OCDE, auteur principale de l'étude comparative récemment publiée sur les systèmes de santé des pays de l'OCDE.

Et celle-ci d’ajouter « d'une façon générale, la fragmentation des régimes d'assurances maladie a trois conséquences négatives : des « coûts administratifs » élevés, une moindre capacité à peser à la baisse sur les tarifs des professionnels de santé, des inégalités de couverture santé entre les gens. En France, il faut savoir que le reste à charge est l'un des plus faibles de l'OCDE, mais cette bonne performance masque d'énormes inégalités entre ceux qui ont une bonne couverture complémentaire et ceux qui ont un contrat bas de gamme ou qui n'en ont pas ».

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