L'accord du groupe Areva sur la qualité de vie au travail portait sur une période de 3 années, courant depuis le 31 mai 2012. Il arrive donc à échéance en mai 2015.

Échange initial en commission de suivi de l'accord

Le processus démarre par une commission de suvi qui fera le bilan des actions menées dans le cadre de la qualité de vie au travail. L'évaluation doit être aussi bien quantitative que qualitative. La direction a d'ores et déja fait le point sur l'application du volet supplémentaire de télétravail.

Besoin de garanties dans le cadre des difficultés du groupe Areva

La situation financière difficile du groupe Areva nourrit de nombreuses inquiétudes chez les salariés, tant sur les questions de conditions de travail que sur celles des emplois ou des statuts. Ils sont de ce fait plus exposés aux RPS. Il faut donc fixer des garanties aptes à prévenir ces RPS et à protéger les salariés dans le cadre des évolutions possibles de leur situation au travail.

Une base durable

L'accord a cependant pour vocation de produire des effets bien au-delà de la simple situation actuelle du groupe Areva. La qualité de vie au travail est un souci quotidien pour les salariés, elle influe sur leurs performances, leur permet de participer à la productivité de leur entreprise.

Une CFDT exigente

La CFDT sera exigente sur la qualité du processus d'élaboration et le contenu du futur accord. Elle refuse de laisser les salariés seuls face aux changements qu'ils vont connaître dans les semaines et mois à venir. Elle refuse d'être seulement comptable de leur souffrance au travail et recherchera les moyens de les protéger efficacement contre les risques psycho-sociaux.