Le repreneur d'Euriware ne sera connu qu'une fois que tout sera bouclé
Les Capgémini, Atos et Stéria ont dû remettre leur projet de reprise. D'après ce que la direction d'Euriware avait annoncé, le groupe se laisserait deux semaines pour choisir le repreneur ! Comment est-il possible de prendre une telle décision dans un laps de temps aussi court ?
Le groupe Areva ne va certainement pas perdre de temps à examiner tous les dossiers et encore moins à étudier les scénarii 1 et 2 qui ne conduisent pas à la cession.
Le comité central d’entreprise se réunira du 11 au 13 septembre 2013. C’est au cours de la réunion extraordinaire du 13 que nous pensions que la direction lâcherait enfin le nom du repreneur.
Enfin, si l’on se réfère à la réponse de Luc Oursel faite à François Brottes (président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale), cette annonce n’interviendra qu’après la signature définitive du contrat, soit sans négociation possible !
En voici un extrait :
« En septembre, ils informeront les partenaires sociaux de l'avancement du processus mais ne seront pas en mesure de communiquer le nom du partenaire ni les conditions. Ce n'est qu'à la fin du processus qu’ils pourront présenter aux salariés et à leurs représentants les garanties qu’ils auront négociées. »
Alors qu’attendre du 13 septembre ? Rien certainement. Qu’attendre du dialogue social ? Rien, il n’existe pas et n’a jamais existé !
Dans la foulée se tiendront, le comité de groupe France, le 16 septembre et le 17 septembre, un CCE Areva NP puisqu'Euriware est juridiquement rattaché à cette entité.
La CGT Euriware, en intersyndicale, appelle d'ores et déjà à la grève le 5 septembre 2013 et à faire massivement signer la pétition contre le projet de cession. Ce sera aussi l’occasion de faire des assemblées générales pour décider de la suite à donner.
L’intersyndicale remettra les pétitions aux services du Premier Ministre le 6 septembre.
La CGT Euriware appelle également à la grève le 10 septembre 2013 contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Ces questions sont directement liées à l’emploi et aux salaires.
La CGT Euriware est consciente que seul le rapport de force permettra d’obtenir des négociations du volet social.