Organisations
AP-HP : l’intersyndicale obtient une suspension du plan de réorganisation
Les six syndicats qui occupaient le siège de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) depuis le 1er décembre ont obtenu mercredi une suspension du plan de réorganisation du temps de travail voulu par la direction et approuvé le 27 octobre par le seul syndicat (CFDT), minoritaire.
C’est une première victoire pour le personnel et ses syndicats, qui se battent depuis le mois de mai pour dénoncer un plan d’économies qui aggraverait les conditions de travail des 75 000 employés de l’institution, avec l’introduction d’une grande flexibilité dans les plannings et la suppression de jours de RTT et de congés.
Le 30 novembre, à l’occasion d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur le projet de réforme, les syndicats représentatifs FO, CGT et SUD avaient voté une expertise sur le projet de réforme.
À l’issue de la réunion, leurs représentants, rejoints par ceux de la CGC, de la CFTC et de l’UNSA, avaient décidé d’occuper la salle des instances, au siège de l’AP-HP, pour obtenir le retrait du plan imposé par Martin Hirsch (directeur de l’AP-HP). Dépossédés de leur droit de manifester en raison de l’état d’urgence, les syndicats en avaient appelé au Président de la République, exigeant dans un communiqué un « moratoire et le retrait du projet de réorganisation du temps de travail ».
Ils ont finalement obtenu de la part du directeur la suspension du plan.
Les expérimentations entamées au niveau local dans certains des 38 établissements de l’AP-HP vont donc cesser, en attendant le résultat de l’expertise. « C’est une première étape, nous demandons le retrait pur et simple du plan Hirsch et l’ouverture de négociations sur de nouvelles bases », indique Jean-Emmanuel Cabo, secrétaire général du syndicat FO AP-HP.
C’est une première victoire pour le personnel et ses syndicats, qui se battent depuis le mois de mai pour dénoncer un plan d’économies qui aggraverait les conditions de travail des 75 000 employés de l’institution, avec l’introduction d’une grande flexibilité dans les plannings et la suppression de jours de RTT et de congés.
Le 30 novembre, à l’occasion d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sur le projet de réforme, les syndicats représentatifs FO, CGT et SUD avaient voté une expertise sur le projet de réforme.
À l’issue de la réunion, leurs représentants, rejoints par ceux de la CGC, de la CFTC et de l’UNSA, avaient décidé d’occuper la salle des instances, au siège de l’AP-HP, pour obtenir le retrait du plan imposé par Martin Hirsch (directeur de l’AP-HP). Dépossédés de leur droit de manifester en raison de l’état d’urgence, les syndicats en avaient appelé au Président de la République, exigeant dans un communiqué un « moratoire et le retrait du projet de réorganisation du temps de travail ».
Ils ont finalement obtenu de la part du directeur la suspension du plan.
Les expérimentations entamées au niveau local dans certains des 38 établissements de l’AP-HP vont donc cesser, en attendant le résultat de l’expertise. « C’est une première étape, nous demandons le retrait pur et simple du plan Hirsch et l’ouverture de négociations sur de nouvelles bases », indique Jean-Emmanuel Cabo, secrétaire général du syndicat FO AP-HP.
Pas encore de commentaires