Président de la CFE CGC AFPA (SNPEA) , au nom d'un collectif que je représente, nous nous attachons à vouloir exercer un syndicalisme de performance qui allie une vision prospective de la modernité ( pour l'AFPA ) et l'intérêt des salariés à s'y inscrire dans des avantages attributifs. Nous avons il y a 3 ans, pour la 1ère fois de l'histoire du syndicalisme, proposé avec l'accord confédéral, un plan de départ volontaire associé à un redimenssionnement de l'AFPA sur des métiers nouveaux. Très fortement, critiqué par tous au départ (gouvernance, syndicat , état ) ce plan devrait voir le jour dans les semaines qui viennent et éviter un dépôt de bilan initialement envisagé. Notre volonté à ce jour est de poursuivre ce plan que nous ( la CFE CGC ) avions envisagé avec prescience et lucidité pour redorer le blason, non pas d'une vieille dame mais d'un nouveau bébé, l'EPIC AFPA qui n'a que 2 ans et demi d'existence. Les 9 ans de gels des salaires, l'amorphisme atone qui en découle, sont le témoignage d'une perte de sens et de dialogue social qui sanctuarise des pratiques anciennes. Ce n'est pas ce que nous voulons ni ce que nous incarnons.