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De l'innovation technologique à l'innovation sociale, mon parcours professionnel a toujours mis l'humain au centre de ses préoccupations.
Dans le cadre de mes activités sociales, juridiques et juridictionnelles, un point m'a paru essentiel à développer pour que le "dialogue" social comme le dialogue tout court puisse revêtir le sens qu'il est sensé véhiculer: apprendre à dépassionner le débat.
Pour dialoguer, il faut être deux dit-on. Mais les conflits démontrent que cela ne suffit pas toujours... Encore faut-il puiser dans le registre de son interlocuteur et inversement.
Entre les non-dits, la méfiance ou la défiance, les maladresses, et tous les facteurs polluants de la communication, sources de conflits, encore faut-il que la raison prenne le pas sur l'Emotion.
C'est ce qui m'a convaincue de rajouter à la palette des mes prestations celles de la médiation sous toutes ses facettes, mais exercée dans le sens professionnelle du terme lequel est souvent confondu avec la conciliation déléguée, l'arbitrage ou toute autre mode alternatif de résolution des conflits ou différends actuellement en vogue. Juge moi-même, je positionne plutôt le recours à la justice comme une alternative à la médiation, pour ne pas dire à un échec de la médiation. Ce que cette dernière permet aux protagonistes de résoudre grâce à l'instauration ou à la restauration d'un dialogue objectif et dépassionné, la justice ne le peut pas. Ce n'est d'ailleurs pas son rôle qui est de "trancher" en fonction des faits qui lui sont soumis, de la demande qui est exprimée (même si souvent elle peut cacher une autre), et du droit. Elle se traduit nécessairement par un "perdant" et un "gagnant", prolongeant le déséquilibre à l'origine du conflit qui reste, lui, entier.
Aussi, mon crédo est qu'il vaut mieux un bon accord qu'un long procès. Et le résultat de plusieurs interventions récentes m'ont confortée dans cette conviction.
- Inscrit(e) le 22/05/2011