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Départ prématuré du PDG de Thales : la crainte d'un nouveau « choc de gouvernance »
Les salariés de Thales ont reçu la nouvelle du départ de leur PDG, Jean-Bernard Levy, comme un coup de tonnerre dans un ciel à peine revenu au calme. Depuis, l'inquiétude sur la future stratégie du groupe et même son l'avenir, augmente au fur et à mesure que le temps passe et que le nouveau PDG n'est pas encore choisi.
La CFTC est très consciente que le temps de nos gouvernants et de nos grands responsables, n'est pas le même que le temps social, ni le temps des salariés. Aussi, la CFTC a-t-elle choisi d'écrire au Président de la République.
Aujourd’hui, Thales est un champion français et européen de niveau mondial dans des domaines de haute technologie mais, comme d’autres, confronté à des marchés matures en déclin et à une concurrence exacerbée sur les marchés d'export, dont son développement dépend en grande partie.
Avant l’arrivée de Jean-Bernard Lévy, Thales avait subi un « choc de gouvernance » qui a traumatisé le groupe entier pendant de longs mois. Rappel : le PDG sortant de Thales, avait été nommé il y a 22 mois, dans un contexte très difficile, après des tensions extrêmes de gouvernance et un dialogue social rompu par son prédécesseur. Le groupe Thales avait été durablement traumatisé par les quelques années très agitées et tendues de cette précédente gouvernance. Une certaine sérénité et la motivation basée sur un niveau de confiance réciproque retrouvé, sont à peine réinstallées, l’organisation mise en place par le nouveau président directeur général tout juste effective, que les salariés sont à nouveau plongés dans l’inquiétude.
S’il semble que la date théorique limite soit au 24 novembre, date prévisible du départ de Jean-Bernard Levy, le « comment » de la gouvernance de Thales reste entièrement posé.
La CFTC est très consciente que le temps de nos gouvernants et de nos grands responsables, n'est pas le même que le temps social, ni le temps des salariés. Aussi, la CFTC a-t-elle choisi d'écrire au Président de la République.
Un départ prématuré
En effet, le départ de Jean-Bernard Lévy, départ qui est jugé précipité et prématuré par la majorité des salariés du groupe, remet en cause l’équilibre restauré et rouvre les interrogations sur la gouvernance de l’entreprise et sur ses perspectives industrielles et sociales.Quelle vision nos gouvernants ont-ils de et pour Thales ?
Les salariés s'interrogent : l’avenir de leur groupe pèserait-il si peu dans les décisions qui président aux transferts des dirigeants des grandes entreprises dans lesquelles l’État dispose d’une influence majeure ?Aujourd’hui, Thales est un champion français et européen de niveau mondial dans des domaines de haute technologie mais, comme d’autres, confronté à des marchés matures en déclin et à une concurrence exacerbée sur les marchés d'export, dont son développement dépend en grande partie.
Toujours la crainte du démantèlement
Aujourd’hui, 65 000 salariés (dont plus de la moitié en France et la plus grande partie en Europe) s’interrogent sur la pérennité de leur emploi et sur le devenir même de leur groupe dont ils redoutent le démantèlement.Avant l’arrivée de Jean-Bernard Lévy, Thales avait subi un « choc de gouvernance » qui a traumatisé le groupe entier pendant de longs mois. Rappel : le PDG sortant de Thales, avait été nommé il y a 22 mois, dans un contexte très difficile, après des tensions extrêmes de gouvernance et un dialogue social rompu par son prédécesseur. Le groupe Thales avait été durablement traumatisé par les quelques années très agitées et tendues de cette précédente gouvernance. Une certaine sérénité et la motivation basée sur un niveau de confiance réciproque retrouvé, sont à peine réinstallées, l’organisation mise en place par le nouveau président directeur général tout juste effective, que les salariés sont à nouveau plongés dans l’inquiétude.
Prendre en compte le temps des entreprises, c’est vital.
La continuité managériale, tant interne que vis-à-vis de ses clients, est vitale à la bonne marche de l’entreprise, à la concrétisation de commandes importantes et à la capitalisation de savoir-faire uniques et essentiels pour la souveraineté technologique de la France.Un nouveau PDG, oui mais quand et comment ?
Aussi, afin de ne pas déstabiliser l’entreprise par une longue période d’incertitude, la CFTC appelle-t-elle de ses vœux la nomination rapide d’un nouveau président directeur général, avec pour « feuille de route » la continuité de la gouvernance actuelle et le développement du dialogue social.S’il semble que la date théorique limite soit au 24 novembre, date prévisible du départ de Jean-Bernard Levy, le « comment » de la gouvernance de Thales reste entièrement posé.
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