Valérie Gayte reconduite à la tête du Syndicat national des industries agro-alimentaires (SNI2A) CFE-CGC
Le SNI2A CFE-CGC a tenu son assemblée générale élective le 16 octobre dernier, à la Maison de la CFE-CGC, rue du Rocher à Paris, en présence de Franck Zid, trésorier de la confédération et d’une soixantaine de délégués syndicaux et de référents régionaux du SNI2A.
Pour la première fois dans l’histoire syndicale, les délégués syndicaux étaient invités à s’exprimer par internet du 1er au 15 octobre pour approuver le rapport moral et le rapport financier mais aussi pour élire les 25 nouveaux membres du conseil d’administration.
Avec ce nouveau système de vote (qui a recueilli 71 % de participation), il est intéressant de constater que ce dispositif semble tout à fait adapté à l’organisation du SNI2A CFE-CGC, lequel entend non seulement donner la parole à ses militants mais aussi maîtriser les coûts qu’engendreraient le déplacement de tous les délégués pour une telle manifestation. La politique de gestion du SNI2A étant, rappelons le, de consacrer la majorité de ses ressources financières au développement de ses sections et à la formation de ses militants.
100 % de vote favorable à la liste de la présidente sortante, voilà un score qui récompense l’engagement et le dévouement de toute une équipe durant ces quatre premières années de mandature. Quatre sections syndicales il y a quatre ans, 270 à ce jour, que de chemin parcouru !
Ce plébiscite est également une reconnaissance pour le SNI2A de sa politique de développement et de soutien aux sections syndicales, avec la mise à disposition de ses militants de de nombreux outils et de services. « Placer l’humain au cœur des préoccupations et faire du dialogue social un vecteur de compétitivité des entreprises pour sauvegarder l’emploi », tel est l’engagement que le SNI2A CFE CGC entend tenir et développer.
Le SNI2A CFE-CGC, dont la moyenne d’âge se situe à 49 ans, est composé de cadres (55 %) mais aussi de techniciens, agents de maîtrise des industries agro-alimentaires (45%). Un regret cependant : la faible participation des femmes, dû prioritairement à une parité non respectée, que ce soit au niveau privé ou professionnel. La reconnaissance du statut de militant est une autre cause. À l’ère du « dialogue social », combien d’entreprises ont aujourd’hui mis en place des accords de droit syndical, combien d’entreprises ont intégré la reconnaissance du parcours syndical dans leurs outils d’évaluation ? Quels aménagements pour l’équilibre vie professionnelle et syndical / vie personnelle ont été créés ?
Avec 20 % de femmes au conseil d’administration, le SNI2A n’échappe pas à cet état de fait mais avec 33 % de femmes au bureau exécutif, dont le poste de présidente (tenu par Valérie Gayte) et celui de trésorière (tenu par Anne-Marie Hacquin), le SNI2A CFE-CGC peut s’enorgueillir de faire bouger les lignes.
Elue pour la seconde fois, Valérie Gayte, technicienne dans son entreprise, dirige ses troupes (essentiellement des cadres) avec pragmatisme et bienveillance. Le plafond de verre n’existe pas au SNI2A CFC-CGC ; certaines entreprises devraient s’en inspirer...
Pour la première fois dans l’histoire syndicale, les délégués syndicaux étaient invités à s’exprimer par internet du 1er au 15 octobre pour approuver le rapport moral et le rapport financier mais aussi pour élire les 25 nouveaux membres du conseil d’administration.
Avec ce nouveau système de vote (qui a recueilli 71 % de participation), il est intéressant de constater que ce dispositif semble tout à fait adapté à l’organisation du SNI2A CFE-CGC, lequel entend non seulement donner la parole à ses militants mais aussi maîtriser les coûts qu’engendreraient le déplacement de tous les délégués pour une telle manifestation. La politique de gestion du SNI2A étant, rappelons le, de consacrer la majorité de ses ressources financières au développement de ses sections et à la formation de ses militants.
100 % de vote favorable à la liste de la présidente sortante, voilà un score qui récompense l’engagement et le dévouement de toute une équipe durant ces quatre premières années de mandature. Quatre sections syndicales il y a quatre ans, 270 à ce jour, que de chemin parcouru !
Ce plébiscite est également une reconnaissance pour le SNI2A de sa politique de développement et de soutien aux sections syndicales, avec la mise à disposition de ses militants de de nombreux outils et de services. « Placer l’humain au cœur des préoccupations et faire du dialogue social un vecteur de compétitivité des entreprises pour sauvegarder l’emploi », tel est l’engagement que le SNI2A CFE CGC entend tenir et développer.
Le SNI2A CFE-CGC, dont la moyenne d’âge se situe à 49 ans, est composé de cadres (55 %) mais aussi de techniciens, agents de maîtrise des industries agro-alimentaires (45%). Un regret cependant : la faible participation des femmes, dû prioritairement à une parité non respectée, que ce soit au niveau privé ou professionnel. La reconnaissance du statut de militant est une autre cause. À l’ère du « dialogue social », combien d’entreprises ont aujourd’hui mis en place des accords de droit syndical, combien d’entreprises ont intégré la reconnaissance du parcours syndical dans leurs outils d’évaluation ? Quels aménagements pour l’équilibre vie professionnelle et syndical / vie personnelle ont été créés ?
Avec 20 % de femmes au conseil d’administration, le SNI2A n’échappe pas à cet état de fait mais avec 33 % de femmes au bureau exécutif, dont le poste de présidente (tenu par Valérie Gayte) et celui de trésorière (tenu par Anne-Marie Hacquin), le SNI2A CFE-CGC peut s’enorgueillir de faire bouger les lignes.
Elue pour la seconde fois, Valérie Gayte, technicienne dans son entreprise, dirige ses troupes (essentiellement des cadres) avec pragmatisme et bienveillance. Le plafond de verre n’existe pas au SNI2A CFC-CGC ; certaines entreprises devraient s’en inspirer...
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