Organisations
Transports routiers : patronat et gouvernement, même combat ?
L’unité syndicale CFDT-CGT-FO-CFTC-CFE-CGC a été reçue le 3 mars, par le Secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies, suite au courrier adressé par les organisations syndicales à Ségolène Royal en date du 17 février, laquelle avait elle-même interpellé les acteurs du transport routier dans ce conflit.
Le moins que l’on puisse dire, c’est « merci d’être venus, circulez il n’y a rien à voir, je ne vous donnerai pas de réponse, vos doléances seront remontées à Mme Royal ».
Donc, l’unité syndicale a rappelé les doléances des organisations syndicales :
Ce à quoi le Secrétaire d’État nous a répondu :
« Ce n’est pas au contribuable de payer, il y a un amendement contre le dumping social dans la loi Macron, l’absence de discussion entre OP et OS n’est pas normale pour construire l’avenir dans les transports car il y a beaucoup d’enjeux. La seule sortie de crise est la négociation car le gouvernement ne fixe pas les salaires ».
L’unité syndicale n’a pas pour vocation de faire payer le contribuable, les OP oui.
L’unité syndicale s’inquiète du manque de réaction du gouvernement dans plusieurs domaines de sa compétence. Ce gouvernement a déclaré par la voix de son premier ministre qu’il aimait l’entreprise. Force est de constater qu’il n’aime que les entreprises et qu’au-delà des effets d’annonces de la ministre, rien ne sera fait pour encourager le dialogue social dans la branche, condamnant ainsi les salariés du secteur à la précarité.
Cela se fait au détriment du statut social des salariés du transport routier, au détriment de l’emploi.
En ce qui concerne les salaires, l’unité syndicale devra bel et bien négocier avec le gouvernement à l’occasion de la revalorisation du SMIC en fin d’année 2015, sachant qu’à ce jour 5 coefficients sur 6 sont en dessous de celui-ci.
La question que se pose l’unité syndicale est : qui dirige réellement notre pays ?
L’unité syndicale CFDT-CGT-FO-CFTC-CFE-CGC maintient son appel à la mobilisation des salariés et à des actions dures à compter du dimanche 15 mars 2015 dès 22h00.
Le moins que l’on puisse dire, c’est « merci d’être venus, circulez il n’y a rien à voir, je ne vous donnerai pas de réponse, vos doléances seront remontées à Mme Royal ».
Donc, l’unité syndicale a rappelé les doléances des organisations syndicales :
- le contexte économique, social, environnemental ;
- l’historique des salaires avec les écarts sur le SMIC et entre coefficients ;
- l’immobilisme des organisations patronales avec des propositions indécentes pour les salariés ;
- le manque de respect du patronat vis-à-vis du ministre du Travail, des organisations syndicales, du président de la commission mixte paritaire à qui les propositions faites lors des pseudo-négociations n’ont jamais été mises sur papier avec le réel coût pour les entreprises.
Ce à quoi le Secrétaire d’État nous a répondu :
« Ce n’est pas au contribuable de payer, il y a un amendement contre le dumping social dans la loi Macron, l’absence de discussion entre OP et OS n’est pas normale pour construire l’avenir dans les transports car il y a beaucoup d’enjeux. La seule sortie de crise est la négociation car le gouvernement ne fixe pas les salaires ».
L’unité syndicale n’a pas pour vocation de faire payer le contribuable, les OP oui.
L’unité syndicale s’inquiète du manque de réaction du gouvernement dans plusieurs domaines de sa compétence. Ce gouvernement a déclaré par la voix de son premier ministre qu’il aimait l’entreprise. Force est de constater qu’il n’aime que les entreprises et qu’au-delà des effets d’annonces de la ministre, rien ne sera fait pour encourager le dialogue social dans la branche, condamnant ainsi les salariés du secteur à la précarité.
Cela se fait au détriment du statut social des salariés du transport routier, au détriment de l’emploi.
En ce qui concerne les salaires, l’unité syndicale devra bel et bien négocier avec le gouvernement à l’occasion de la revalorisation du SMIC en fin d’année 2015, sachant qu’à ce jour 5 coefficients sur 6 sont en dessous de celui-ci.
La question que se pose l’unité syndicale est : qui dirige réellement notre pays ?
L’unité syndicale CFDT-CGT-FO-CFTC-CFE-CGC maintient son appel à la mobilisation des salariés et à des actions dures à compter du dimanche 15 mars 2015 dès 22h00.
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