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25 / 06 / 2009 | 5 vues
Rémi Aufrere-Privel / Membre
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SNCF : la direction prône la prise des congés payés et constate un ralentissement des départs en retraite ...

Le 27 mai dernier, le Directeur Stratégies Finances de la SNCF, David Azema, présentait les propositions de la direction de l'entreprise publique pour répondre aux difficultés liée à la crise actuelle.

En effet, avec un croissance en réduction (- 2,5%) pour l'économie nationale, la SNCF tout en affirmant le maintien de son programme d'investissement, a décrété l'austérité. Ce n'est pas le "gel total des embauches" qui est envisagé mais un net ralentissement.  La renégociation des contrats avec RFF et les collectivités est aussi à l'ordre du jour. Et les achats sont également concernés (remêde classique) par un surplus d'exigences et des "appels d'offres musclés pour obtenir des baisses de prix significatives".

  • Côté embauches/départs, il y a un net ralentissement des départs en retraite (cause réforme des régimes spéciaux de 2007 entrée en vigueur en 2008).

Appel à réduction du stock des congés payés

Plus "novateur", c'est l'appel de la Direction SNCF à la réduction du stock de congés payés des personnels.

C'est une toute première dans l'histoire de l'établissement public. Au moins dans sa forme très appuyée par la communication interne ...

La provision financière des congés pèse plus de 105 millions d'euros ! Tout en rappellant que les congés payés sont un droit pour chaque salarié, le Directeur Stratégies-Finances indique qu'à fin 2008, la provision financière des congés comptait pour plus de 105 millions d'euros dans les comptes! Et que les provisions pour repos des agents atteignaient un montant égal.

  • C'est ainsi que la Direction de la SNCF appelle les agents à prendre tous leurs congés dès que possible avec la baisse d'activité constatée. Et que cette décision ferait économiser une charge à l'entreprise.

Mais cet appel entre aussi en contradiction avec l'instauration récente du Compte Epargne Temps à la SNCF. Ainsi, il est très tentant de ne plus assurer la promotion de l'accord sur le C.E.T. pour la meilleure santé financière de l'entreprise.

Nombreux sont les représentants du personnel qui objectent que sur le terrain malgré une baisse de l'activité quantitative (en nombre de voyageurs-km et de Tonnes-kilomêtres), la charge de travail reste presque identique dans de nombreux secteurs (charges fixes très difficiles à réduire).

Ainsi, l'objectif "reliquat zéro" des congés payés en fin d'année 2009 risque d'être impossible à atteindre. Et ce remède être impossible à mettre en oeuvre malgré son intérêt bien concret pour la SNCF.

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