Organisations
Qualité de vie au travail : un cap à tenir
L'ANACT publie un rapport qui analyse la dynamique de l'accord national interprofessionnel du 19 juin 2013 sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle.
Négocié il y a déjà cinq ans, l'accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail et l'égalité professionnelle (ANI du 19 juin 2013) était porteur d'une ambition forte : articuler amélioration des performances et des conditions de travail aux différents niveaux de l'entreprise.
Cette ambition s'est-elle réalisée ? Comment les acteurs sociaux et les entreprises s'en sont-ils emparés ? Avec quels effets ou quelles avancées ? Le traitement de deux problèmes cruciaux portés par l'ANI (égalité professionnelle et risques psychosociaux) a-t-il progressé ?
Afin de répondre à ces questions complexes et voir quelles tendances se dégagent, l'ANACT a analysé une centaine d'accords d'entreprise « égalité professionnelle-QVT » signés pendant la période août 2017-août 2018. Elle a également tiré des enseignements d'expérimentations sur la QVT menées dans des entreprises et secteurs d'activité avec l'appui du réseau ANACT-ARACT.
Le rapport montre que si des avancées significatives ont été réalisées sur le versant sociétal de la qualité de vie au travail, avec de nouvelles pratiques et des accords concernant l'égalité professionnelle, l'articulation des temps ou encore le télétravail, par exemple, les améliorations sont plus incertaines en matière de santé au travail. Quant à l'objectif d'approche décloisonnée et de performances « globales » porté par l'accord de 2013, il semble encore éloigné malgré des initiatives intéressantes.
Pour maintenir l'ambition et les acquis de l'ANI de 2013 l'ANACT propose, dans son rapport, des pistes concrètes afin d'enrichir le référentiel initial et garder le cap de la QVT.
Le rapport montre que si des avancées significatives ont été réalisées sur le versant sociétal de la qualité de vie au travail, avec de nouvelles pratiques et des accords concernant l'égalité professionnelle, l'articulation des temps ou encore le télétravail, par exemple, les améliorations sont plus incertaines en matière de santé au travail. Quant à l'objectif d'approche décloisonnée et de performances « globales » porté par l'accord de 2013, il semble encore éloigné malgré des initiatives intéressantes.
Pour maintenir l'ambition et les acquis de l'ANI de 2013 l'ANACT propose, dans son rapport, des pistes concrètes afin d'enrichir le référentiel initial et garder le cap de la QVT.
- Santé au travail parrainé par Groupe Technologia
Pas encore de commentaires