La médecine du travail française pourrait devenir la meilleure du monde et jouer un rôle majeur dans la prévention des maladies, le maintien du lien avec les personnes en maladie de longue durée, la détection des maladies “dormantes”. Vaste programme, dira-t-on, qui va bien au-delà des moyens, voire des missions de la médecine du travail.

Pourtant, c’est ce type de médecine du travail qu’a voulu créer dans son usine française un patron d’ETI en s’inspirant de ce qu’il avait vu de mieux à l’étranger : dans sa filiale indienne, ses 150 salariés passent une visite approfondie pour 10 euros, payés par l’entreprise, et, dans la filiale lettone, les 700 salariés passent une visite encore plus complète dans la polyclinique voisine pour 30 euros.

Joseph Puzo, patron particulièrement innovant (1) du groupe Axon’, qui fabrique «  les meilleurs câbles techniques du monde  » (pour équiper Airbus ou un robot roulant sur Mars), a estimé qu’il devrait aussi disposer du meilleur service de prévention et de santé du monde, et a nourri ce rêve pas-à-pas (2)

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Le dernier numéro de "La Gazette de la Société et des Techniques" , publication des Annales des Mines avec le concours du Conseil général de l’Économie et de l’École de Paris du management, détaille cette approche intéressante.

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