Réconcilier climat, énergie et statut social
Arrêter les fausses informations politiques, faire cesser les restructurations à objectif financier et garantir un niveau social de haut rang, c’est possible. Tout est question de volonté et d’honnêteté gouvernementales. Il ne s’agit pas de vivre dans un monde idyllique et irréaliste mais bien de priorités étatiques. Pour nous, celles-ci sont claires et sans ambiguïté. Elles ont l’avantage d’allier l’intérêt des citoyens, des salariés et des enjeux climatiques.
Allier les sujets d’enjeux stratégiques doit être la priorité, pas les cliver. La sécurité de l’alimentation énergétique et ses moyens de production ne peuvent pas être perçus dans l’opposition constante entre l’ancien et le nouveau mondes. Ils se complètent et se développent technologiquement au même niveau. L’abandon d’une énergie pour une autre génère davantage de problèmes de ressources que si nous allions jusqu’au bout des découvertes. Favoriser l’abandon au motif de la rentabilité est un mauvais calcul pour les générations futures en quête de moins de CO2.
Dans notre discours, les perdants ne doivent pas être les gens qui agissent, produisent, distribuent et commercialisent de l’énergie au profit de tous.
C’est pourtant la vision éhontée que certain de nos gouvernants projettent dans des rapports commandités de plus en plus accusateurs quant à des « avantages » trop coûteux : salaires trop élevés, tarif agent, activités sociales etc.
Nous l’avons démontré et certains l’ont par la suite admis, les tarifs de l’énergie ne cessent d’augmenter. Cela découle d’une concurrence artificielle coûteuse pour les citoyens et nos entreprises et pas à cause de ses acteurs essentiels : les salariés. De même sur les questions des taxations mal évaluées au gré des tendances politiques, à vision court-termiste, avec le développement d’énergies vertes pour faux motif. Nous laissons en héritage un mille-feuille complexe que d’aucuns viseront comme tous les maux pour démanteler, détruire et spolier un bien national : l’énergie. Il aurait pu et il doit en être autrement.
Retenons les leçons du passé pour bâtir un avenir meilleur sans nous opposer avec cette constance exaspérante car nous ne baisserons pas la garde...