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Que faire avec les syndicats de votre entreprise noyautés par les militants islamiques ? - Les recettes du manager
« Paris sera toujours Paris !... » est l’un des sketchs du film « Tranches de vie » un film de François Leterrier sortie en 1985 et scénarisé à partir d’une BD éponyme. Pierre Christin et Jean-Pierre Andrevon sont les scénaristes de cette BD publiée dans la collection « one shot » de Pilote.
Il y a 37 ans, dans un des sketches du film, ces deux auteurs aujourd’hui âgés de 85 ans avaient fait preuve d’une perspicacité extraordinaire. Ils avaient déjà décodé le mécanisme de l’entrisme islamique en entreprise. Avec humour, notamment la chute avec Gérard Jugnot, les auteurs et leurs acteurs montrent la soumission au protocole islamique pour « éviter les jets de pierre ». Ils mettent en évidence le rôle du Comité d’entreprise et des syndicats, en l’occurrence la CGT.
Le scénario concerne un couple dont le mari travaille chez Talbot, aujourd’hui PSA. Cette marque produisait la fameuse SIMCA 1000, excellent moteur logé dans une carrosserie qui … rouillait rapidement. A cette époque, il y avait des grèves, appelées « grèves saintes ». Les syndicats déjà noyautés faisaient l’amalgame des revendications professionnelles avec celles en rapport aux obligations islamique, religieuses et sociétales
Aujourd’hui
Dans les ateliers des constructeurs, et ceux d’autres sites industriels plus ou moins stratégiques, c’est le règne de l’indicible. Les syndicats se communautarisent. Les syndicalistes d’origine marocaine, algérienne, tunisienne, sahélienne, turque évitent de se regrouper dans le même syndicat. Ils se répartissent chez FO – SUD – UNSA - CGT – CFDT – CFTC suivant les métiers, la disposition dudit syndicat, et les poids démographiques en présence. Les conséquences opérationnelles sont contre productives : plannings opérationnels chaotiques parce que conformes aux obligations islamiques (prière, jeûne, etc.) ; dialogue sociale miné par les CSE sous contrôle des militants islamique, trafic en tout genre voire du trafic illicite pénalement répréhensible.
Que faire ?
- Ref le code du travail, notamment l’article 2, la loi El Khomry et les arrêtés de la Cour Européenne de justice qui donne toute latitude aux dirigeants face aux dérives « religieuses », documenter les faits et les attitudes relatifs aux meneurs concernés. Constituer des dossiers à charge et les valider avec votre juriste et avocat.
- Rencontrer les syndicats, au niveau local et régional, pour relever les écarts inacceptables pour le projet de l’entreprise et son collectif, établir un diagnostic commun, faire l’inventaire des accords / désaccord, s’accorder sur un cadre et un fonctionnement utile au Bien Commun
- Solliciter des médiatrices spécialisées en dialogue social. Relever et documenter les éventuels attitudes et comportements sexistes et sectaires.
- Célébrer les avancées communes et sanctionner les dérives.
Adel Paul Boulad, auteur du Guide du Manager « Le tabou de l’entrisme islamique en entreprise. Guide du Manager »
Les fondamentaux
#1 L’islam, n’est pas une religion comme les autres, c’est un système complet.
La mise sur un pied d'égalité de l'islam avec les autres religions est injuste vis à vis de ... l'islam. En effet, l'islam n'est pas un menu à la carte. C'est un système articulé avec des registres inséparables, insécables, interdépendants : politique, sociétal, financier, culturel, législatif et religieux. Il n'est donc pas comparable à une autre religion. De facto, derrière le paravent du banal fait religieux, il rentre en concurrence avec le projet de l'entreprise. Et, c'est ce qui désarçonne les managers et les DRH.
#2 Inclure l’islam dans un projet d’entreprise est un vœu pieu.
Prétendre inclure l’islam dans quoique ce soit, est soit une ignorance soit une arrogance. En effet, sur quatorze siècles d’histoire toutes géographies comprises, chacun notera que l’islam ne s’est jamais fait inclure, c’est lui qui inclut. Le devenir de ce système n’est pas de la responsabilité de l’entreprise mais celle des musulmans.
#3 Une seule idéologie compte en entreprise, celle du bien commun, du projet et de son collectif.
En entreprise, il y a des comptes à rendre aux clients, aux employés et aux actionnaires. La priorité est au Projet porté par un Collectif solidaire où chacun trouve sa place et se développe.