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08 / 08 / 2025 | 12 vues
Laurent Aubursin / Abonné
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Organisation du temps de travail: la Dares livre se observations sur le travail de nuit et du dimanche

L'organisation du temps de travail a profondément évolué au fil des ans et notamment depuis la période Covid et le développement du télétravail dans la plupart des secteurs.

 

Les questions sur l'encadrement du travail de nuit et du dimanche sont également régulièrement posées.
 

Deux notes de la Dares (*)  ( Direction de l'animation de la recherche, des études et des Statistiques) publiées ces dernières semaines nous donnent des éléments  très concrets sur les évolutions observées selon le type d’emploi, le sexe, le type d’employeur et les secteurs d'activité ...au-delà parfois de certaines idées reçues.

 

Pour l'essentiel, on notera:

 

- sur le travail de nuit:

 

En moyenne en 2024, 10,9 % des personnes en emploi travaillent au moins une fois de nuit sur une période d’observation de quatre semaines consécutives. Cette part, en légère baisse en 2024, est supérieure de 0,9 point à son niveau de 2020, mais demeure en-deçà de celui observé avant la crise sanitaire (11,9 % en 2019).

 

Parmi les indépendants, 12,2 % travaillent au moins une fois de nuit sur une période de quatre semaines consécutives, contre 10,6 % parmi les salariés. Ces parts sont en baisse après deux années consécutives de hausse ; en cumulé sur les trois dernières années, entre 2021 et 2024, elles progressent de +0,8 point chacune.

 

Le travail de nuit est particulièrement répandu dans le secteur de la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac, où 31,7 % des personnes en emploi travaillent au moins une fois de nuit sur une période de quatre semaines consécutives en 2024. Elle est également courante dans les secteurs du transport et entreposage (25,2 %), de la santé humaine (17,8 %) ou encore de l’hébergement et restauration (17,2 %).

 

- sur le travail du Dimanche:

 

En moyenne en 2024, 24,2 % des personnes en emploi ont travaillé au moins un dimanche sur une période de quatre semaines consécutives.

Cette part progresse par rapport à 2023 (+1,0 pt) mais reste en-deçà de celle observée avant la crise sanitaire, en 2019 (25,8 %). 

 

Parmi les indépendants, 39,8 % ont travaillé au moins un dimanche sur quatre, contre 21,7 % parmi les salariés. 

 

Le travail le dimanche est particulièrement répandu dans l’hébergement et restauration, où 54,6 % des personnes en emploi travaillent au moins un dimanche sur une période de quatre semaines consécutives en 2024. Il est également courant dans l’agriculture (52,7 %), la santé humaine (44,0 %), la fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac (29,0 %) ou le transport et entreposage (24,2 %).

 

(*) Les notes de la Dares: 

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