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09 / 03 / 2021 | 586 vues
CAT SECURITAS / Membre
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Modulation du travail sur 13 semaines chez Securitas : un front uni s'impose pour réviser l'accord

Alors que des entités syndicales se créent, que d’autres voient leurs volumes d’influences diminuer et que certaines connaissent la restructuration, la période COVID devrait faciliter l’entente de certains de nos collègues, ce qui est loin d'être le cas. Cet état de fait donne lieu à un handicap dans l’avancée vers l’objectif suprême : celui de la défense des droits du salarié et l’amélioration de ses conditions de travail.

 

Nous faisons, avec beaucoup de consternation, le constat alarmant de la situation et des conditions de travail dans lesquelles opèrent les salariés de l’entreprise, après une telle crise sanitaire que continue de connaitre notre pays. Face à cette pandémie sans précédent, Securitas France n’avait réellement pas d’adversaires de poids, ni d’opposants dissuasifs, ni une quelconque stratégie de politique sociale lors des pourparlers avec les dirigeants de Securitas International. On peut même dire que l’omerta sur un nombre non négligeable de dossiers se fait de plus en plus retentissante.

 

En effet, dix ans après sa signature par l’entreprise, l’accord de substitution à l’accord relatif à la durée de l’aménagement du temps de travail et aux salaires en date du 30 juin1999 et de ses avenants, accords ratifiés par le soin de certains collègues représentant leurs organisations syndicales, nous ne pouvons que contempler les fruits amers récoltés par de telles initiatives à notre sens hasardeuses et plus que maladroites et non réfléchies.

 

Nous sommes devant  une situation qui impose en urgence la révision des termes de cet accord et nécessite une bataille pour faire front commun pour dénoncer et mettre fin à ce processus et d’autres points qui ont juste renforcé la politique prédatrice de Securitas envers ses salariés.  

 

Le bilan désastreux dû, entre autres, aux 13 semaines doit interpeller toutes nos consciences ; une telle modulation maintenue par le nouveau PDG et mise en place par son prédécesseur ne fait qu'accentuer et aggraver la conjoncture économique des salariés qui s'enfoncent de plus en plus dans une précarité sans précédent et qui ont de plus le sentiment d'être victimes de marchandage et d'objet de négociations personnelles menées par leurs représentants et la direction Securitas.

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