Organisations
Mineurs malades : l’État doit cesser de fuir ses responsabilités
Depuis plusieurs mois, la FNATH travaille en étroite collaboration avec les organisations syndicales et d’autres associations de victimes du travail pour dénoncer une injustice criante : le traitement indigne réservé aux anciens mineurs atteints de maladies professionnelles. Ce mercredi matin, nous avons participé à une conférence de presse au siège de la CGT à Montreuil pour tirer la sonnette d’alarme !
Depuis toujours, la FNATH se bat pour une meilleure reconnaissance et indemnisation des victimes d’accidents et de maladies professionnelles. Le cas des anciens mineurs illustre avec brutalité l’injustice persistante que nous dénonçons : les services de l’État multiplient les obstacles administratifs et judiciaires, refusant de reconnaître les expositions massives à l’amiante, à la silice cristalline et à d’autres substances cancérogènes subies dans les mines.
Le constat est accablant : seulement 2773 maladies professionnelles liées à l’amiante reconnues en 7 ans, alors que le surrisque est criant : 94 fois supérieur pour la silicose, 15 fois pour l’amiante, 40 fois pour les cancers du rein… Et malgré cela, l’État nie, conteste, ralentit, méprise !
Ainsi, nous dénonçons le refus persistant de l’État de reconnaître les expositions professionnelles des anciens mineurs à des substances toxiques pourtant largement documentées, ainsi que les manœuvres systématiques pour retarder ou empêcher la reconnaissance des maladies et des fautes inexcusables !
Nous exigeons la reconnaissance pleine et entière de ces expositions, la fin des blocages administratifs et judiciaires, et un engagement clair des services de l’État à respecter les droits des victimes et de leurs familles.
Il est temps que l’État reconnaisse enfin ce qu’il leur doit ! La FNATH est aux côtés, comme elle le fait depuis plus de cent ans, des victimes ou leurs familles pour faire valoir leurs droits.
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