Le conseil d’administration de l’association Territoires zéro chômeur de longue durée a validé notre charte des fondamentaux qui réinscrit les fondements de notre projet au centre des objectifs communs. Sur cette base, nous pourrons sereinement préparer le futur du projet, à travers une large concertation, sans nous éloigner de notre idéal : viser l’exhaustivité et mettre les personnes au cœur du projet, faire avec elles et non pas seulement pour elles.

Avec 48 territoires d’expérimentation en France (dont 10 lancés en 2016), le projet TZCLD est reconnu au plan international comme l’expérimentation la plus massive en matière de lutte contre la privation durable d’emploi. Et cela ne fera que progresser avec les 130 territoires qui se préparent, si les pouvoirs publics continuent de nous soutenir dans cet élan au-delà de 50 nouveaux territoires (rappelons que la loi prévoit un plancher de 50 nouveaux territoires et non pas un plafond).

Le projet est ainsi régulièrement cité en exemple dans les organismes internationaux :
 

-Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE),

-Organisation internationale du travail (OIT),

-Organisation des nations unies (ONU).

Il est régulièrement cité aux Etats-Unis comme un exemple par les promoteurs de la garantie d’emploi.

Cette dernière idée est portée par une partie des démocrates au Congrès américain, et en particulier par des économistes comme Pavlina Tcherneva, cheffe de file des post-keynésiens et conseillère économique de Bernie Sanders. L’idée est certes différente de TZCLD dans sa mise en œuvre, mais le but est commun.

En Europe, le projet a inspiré nos amis belges qui vont lancer 20 territoires d’expérimentation en région Wallonie. Ils avaient commencé les réflexions à Bruxelles en 2016 suite à un premier échange avec Laurette Onkelinx à l’Assemblée nationale. Le projet est soutenu par le Commissaire européen à l’Emploi, aux Affaires sociales et à l’Insertion, Nicolas Schmitt. Il fera prochainement l’objet d’une délibération au Comité européen des régions (CdR) qui promeut l’idée d’un fonds européen pour les expérimentations visant à éradiquer la privation durable d’emploi. Enfin, d’autres initiatives ont lieu, proches de l’idée de TZCLD mais sans forcément s’en être inspirées, notamment à Marienthal en Autriche.

Nous pouvons donc dire que la volonté d’éradiquer la privation durable d’emploi n’a pas de frontière. C’est un combat international en ce qu’il met l’humain au cœur des priorités. Il nous appartient de continuer les échanges avec tous ceux qui poursuivent ce but, sans volonté hégémonique, mais avec la volonté farouche de réussir pour cette belle idée universelle.