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01 / 09 / 2021 | 645 vues
Cgt Macif groupe / Membre
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Assez : les salariés de la Macif en grève les 11 et 13 septembre

Les conditions de travail continuent inexorablement de se dégrader à la Macif. Les salariés sont à bout et tous les métiers sont concernés. Les salariés se mobiliseront donc les 11 et 13 septembre prochain afin d'être entendus par la direction. 


Voici le tract à l'intention des salariés.


Au sein du groupe, d’une UES à l’autre, d’un service à l’autre et d’un métier à l’autre, les mêmes expressions remontent : ça n'est plus possible ! Plus ça va, moins ça va et nous sommes au bord de l’implosion. En un mot, nous en avons tous assez ! Assez des promesses non tenues et des couleuvres à avaler mois après mois, année après année.

 

  • Les reculs du statut social du NMS ou MSG justifiés pour permettre de l'étendre à l’ensemble des salariés du groupe. Mais plus de trois ans après sa signature par la CFDT et la CGC et par le jeu des dispositions de l’accord, les salariés MACIFIN, MACIDIRECT (ex-GIE couleurs mutuelles) et Mutavie sont toujours moins payés et, pour certains, beaucoup moins à ancienneté égale. 

 

Assez des fausses promesses de maintien du choix des 31h30.

 

  • Trois ans plus tard et alors que beaucoup souhaitent rester sur une compensation en temps, nous sonnons sans négociation et sans réaction des promoteurs de la formule la fin de la période transitoire avec, pour conséquence, le passage à temps partiel synonyme de sortie des horaires variables ou de renégociation individuelle des horaires, de proratisation des primes et de l’intéressement et de la participation.

 

Assez des engagements sur les flux froids pour faire avaler la pilule du CRC vite oublié pour ne plus désormais garantir que 17 %.
Assez des promesses bidons d’offrir une meilleure reconnaissance aux jeunes ou aux cadres à travers l'évaluation, alors qu'on baisse simultanément les grilles de salaires et qu’une minorité bénéficie d'augmentations.
Assez de la mutualisation qu’on nous présentait comme la solution à tous les problèmes (effectifs congés et récupérations) et qui s'avère ne rien améliorer du tout.

      

Nous en avons assez des transformations en cascade, le plus souvent sans anticiper les effets sur notre quotidien, assez que des gestionnaires du personnel se débattent pour régler les problèmes de leurs collègues sans moyens suffisants, le plus souvent sans réponse aux problèmes générés par des transformations insuffisamment anticipées. Assez des changements perpétuels au point de plus savoir comment notre métier s’appelle, quelle est notre qualification, dans quelle direction nous nous situons, quel est notre comité d’entreprise… À ce train là, nous finirons bientôt par ne plus savoir où nous habitons…

  

Assez des jeux qui nous infantilisent comme si la fierté de bien faire notre travail, de servir et de conseiller nos sociétaires ne pouvait suffire à motiver les jean-foutres que nous sommes ! Mais c’est vrai que bien faire son travail, ça devient une gageure au quotidien..

 

Dans les back-offices, assez de l'activité téléphonique qui perturbe notre gestion et génère un stress de plus en plus insupportable, les glissements de tâches et les effectifs insuffisants, sans compter la création d’une corbeille commune synonyme de perte de sens et d’autonomie.


Dans le réseau, c’est la course aux temps morts et aux temps forts, les chiffres des performances à tout prix qui dénaturent notre relation aux sociétaires jusqu’à susciter malaise et souffrance.


Assez des accompagnements et des écoutes que l’on nous promet pour être sûr que nous appliquons bien les directives  commerciales et que nous proposons bien aux sociétaires le « filet garni Macif ».

Assez que l’on change nos horaires sans égard pour nos vies, au nom d’une accessibilité dont le bilan n'est jamais tiré.

Assez des fermetures d’agences sous couvert de regroupements.

Nous en avons assez de nous démener sans être jamais entendus sur nos difficultés et nos revendications pour continuer avant tout d’assurer un service de qualité à nos sociétaires et adhérents. 

 

Nous en avons assez de voir notre réalité niée !
 

Nous en avons assez de venir travailler à reculons, quand ce n’est pas la boule au ventre. Assez d’en sortir fatigués, épuisés et parfois écœurés de ce que l’on nous impose. Nous en avons assez de la manière dont on nous considère. Nous voulons être respectés, nous voulons ne pas seulement être écoutés mais surtout entendus ; nous voulons être reconnus dans nos fonctions et dans notre travail. Parce que nous en avons assez et que nous exigeons d'être entendus !

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