Des enseignants aux cheminots, en passant par les danseurs de l’Opéra de Paris et les avocats, la contestation de la réforme des retraites touche de très nombreux corps de métiers, dont les bibliothécaires désormais.

Plusieurs centaines d'entre ces derniers ont déjà signé l'appel. Ce chiffre est probablement amené à augmenter puisque le texte a également été relayé sur le site spécialisé ActuaLitté, le Huffington Post et le blog de la CGT culture de la Ville de Paris (sans parler des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter).

Dans un manifeste lancé il y a quelques jours, plusieurs centaines de bibliothécaires en France ont eux aussi appelé à la mobilisation contre le système à points annoncé par le gouvernement. Dans un texte publié sur la plate-forme appeldesbibliotheques.frama.site/, ces dizaines de professionnels (travaillant en bibliothèques universitaires, à la Bibliothèque nationale de France ou en établissements municipaux de lecture publique) appellent leurs collègues à rejoindre la lutte en n’hésitant pas à parodier une célèbre série de la littérature jeunesse.

« Nous, personnes travaillant en bibliothèque, quels que soient notre tutelle, notre statut et le lieu où nous exerçons notre métier, sommes mobilisées depuis le 5 décembre contre la contre-réforme des retraites par points : en grève, en manifestation, en action aux côtés de la RATP, de la SNCF, du personnel de l’Éducation et des nombreux autres secteurs professionnels unis pour une société solidaire... », débute le texte signé par des salariés de la France entière, comme le démontre la carte interactive publiée sur le net.

Hasard du calendrier, cette action rappelle celle prévue de longue date par les bibliothécaires de la Ville de Paris sur les conditions d'ouverture le dimanche puisque le jeudi 9 janvier verra une assemblée générale de bibliothécaires parisiens se tenir à la Bourse du travail en même temps que la manifestation contre le projet du gouvernement pour la retraite par points, à l'appel de l'intersyndicale nationale (voir ici). Comme une sorte de convergence des luttes qui ne dirait pas son nom...