Les organisations syndicales et le CSE de la Mutualité française tiennent à apporter les précisions suivantes, à la suite du communiqué de presse publié par la direction de l’entreprise, vendredi dernier 5 mai, sur la signature d’un accord de méthode dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi :
 

• La signature de cet accord de méthode à l’unanimité ne vaut pas acceptation du PSE. Comme ce dernier le stipule : « sa signature par les organisations syndicales ne marque pas, de leur part, une quelconque acceptation du projet présenté et des conséquences qu’il emporte ». Les principaux objet et intérêt de l’accord de méthode étaient de rallonger le délai de consultation du CSE.
• Contrairement à ce qu’indique la direction dans son communiqué, le report de la période d’information/consultation du CSE à fin octobre, au lieu de début juin initialement, n’est pas du fait de sa grande bonté mais a été obtenu à la demande des salariés et de leurs représentants, après une forte mobilisation.
• L’intersyndicale et le CSE continuent de contester les justifications économiques avancées par la direction pour le PSE et continuent de réclamer un autre projet pour éviter toute casse sociale.
• Nous rappelons que les « efforts réalisés pour diminuer les dépenses de la FNMF » évoqués par la Mutualité française, n’ont porté que sur les seuls salariés. La gouvernance et les directeurs ont maintenu leur train de vie. Les choix opérés pour les suppressions de postes participent de cette même logique du « deux poids-deux mesures ».

En conséquence de quoi l’intersyndicale et le CSE poursuivent la mobilisation contre le PSE.

Contacts Presse :

Françoise Troublé Uchôa, secrétaire du CSE de la FNMF, tél : 06 21 08 20 70.
Ricardo Saez, délégué syndical CFDT, tél : 06 38 49 02 31.
Arielle Garcia, déléguée syndicale CFE-CGC, tél : 06 76 09 35 40
Stéphane Vincent, délégué syndical SUD Mutualité, tél : 06 74 31 80 85.