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Oracle préfère des primes fiscalisées ciblées plutôt qu'un interessement global
Notre direction a confirmé la disparition du programme d'interessement des salariés, après une atteinte des objectifs en 2007 pour la première (et dernière) fois depuis longtemps.
Le choix de cibler quelques salariés, sur des critères non négociés pour leur allouer des primes fixées à postériori a été privilegié par la direction à la revendication syndicale d'une mobilisation de toutes les energies des salariés sur des critères partagés et objectivables.
Pas question pour la direction de prolonger un accord d'interessement dans ces conditions, peu importe que soient considéré des éléments économiques ou des critères de qualité globale, il importe de minimiser strictement les coûts, en ne prenant aucun engagement de récompense à l'avenir, quelque soit au final le niveau de succès de l'entreprise.
Il n'est pas inutile de rappeler que la filiale Française, frole chaque année de peu ses objectifs, contribuant très largement aux bénéfices globaux remontés à la maison mère, malgré la construction d'un déficit fiscal important, en redressement avec la Direction Générale des Impots pour les 6 dernieres années.
- Comment mieux que par cet exemple, caractèriser le fossé s'établissant entre les succès des multinationales et les retombées pour leurs salariés et leurs nations de rattachement ?
Au titre de l'année 2007, l'intéressement moyen distribué en 2008 a été de 1730 € avec 70% des salariés percevant moins de 2000 €.
- Signe de la tension impérieuse sur le pouvoir d'achat, 50% des salariés ont préférer abandonner leur abondement par la perception en direct de la prime d'interessement.