Marie Pezé estime que les syndicats « n’ont pas investi le champ du management et de l’organisation du travail » du fait d’un « positionnement idéologique » encore imprégné de la lutte des classes.Pas mieux du côté patronat « qui a une vision souvent médiocre du salarié.»

« Comprendre la souffrance au travail, et agir pour la modifier, nécessite des outils d’envergure et complexes, faisant appel à la sociologie, la psychologie, la psychodynamique du travail. Pourquoi les grandes centrales syndicales ne proposent-elles pas des contre-modèles clés en main ? », s’interroge Marie Pezé qui annonce participer au lancement d’une formation au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers, ndlr), en novembre, qui délivrera un certificat professionnel de spécialisation en psychopathologie du travail.

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