Organisations
Les heures sup associées à l’anxiété et la dépression
Des chercheurs de l’université norvégienne de Bergen ont comparé 1.350 travailleurs effectuant des heures supplémentaires à un groupe témoin de 9.092 travailleurs. Dans une étude parue dans le numéro de juin du Journal of occupational and environmental medicine, ils montrent que les premiers, quel que soit leur sexe, ont un risque significativement plus élevé de souffrir d’anxiété et de dépression que les salariés qui effectuent des horaires normaux. «Ces résultats suggèrent une relation ‘dose-réponse’ entre les heures de travail et l’anxiété ou la dépression», conclut l’équipe scandinave, c’est-à-dire que le risque augmente avec le nombre d’heures sup effectuées. Les résultats diffèrent de manière importante selon plusieurs facteurs, notamment les revenus et le travail manuel lourd.
Une précédente étude de l’université du Massachussetts portant sur 10.793 Américains avait conclu que travailler plus de 12 heures par jour -au lieu d’horaires normaux- augmentait le risque de blessure ou de maladie de 37%, et travailler plus de 60 heures par semaine l’augmentait de 23%. Et ce, quels que soient la dangerosité du travail ou le temps de trajet travail-maison.
Une précédente étude de l’université du Massachussetts portant sur 10.793 Américains avait conclu que travailler plus de 12 heures par jour -au lieu d’horaires normaux- augmentait le risque de blessure ou de maladie de 37%, et travailler plus de 60 heures par semaine l’augmentait de 23%. Et ce, quels que soient la dangerosité du travail ou le temps de trajet travail-maison.
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