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Le déménagement des services de l'INSEE à Metz est-il compromis ?
Décidée en 2008 par le Président de la République et prévu pour fin 2013 afin de compenser partiellement le départ des 2 500 militaires installés à proximité de la ville, l'installation du centre de statistiques de l'INSEE de Metz, contestée dès l'origine par les syndicats, fait partie des interrogations sérieuses de certains députés, au regard des viscissitudes qui jalonnent la mise en œuvre de la décision.
Dans les conclusions d'un rapport associé à la loi de finances, publié en début de semaine, le Député UMP Jean-Claude Mathis n'y va pas quatre chemins pour dénoncer la situation.
Et pour le rapporteur, « la question se pose désormais de savoir s'il est bien raisonnable de persévérer dans une voie qui est loin de dégager un consensus » et il va même jusqu'à considérer ce projet comme non indispensable ».
Au départ, 625 agents devaient être accueillis dans un bâtiment de la SNCF acquis par l'État, mais ce « superbe » édifice nécessite de sérieux travaux de l'ordre de 30 millions d'euros, travaux qui pourraient durer jusqu'en 2015.
L'État est donc dans l'obligation de louer des locaux « provisoires » au sein de la technopole de l'agglomération de Metz à un quart d'heure du centre-ville, loué environ 600 000 euros par an.
Dans les conclusions d'un rapport associé à la loi de finances, publié en début de semaine, le Député UMP Jean-Claude Mathis n'y va pas quatre chemins pour dénoncer la situation.
- Pour lui, « ce projet qui, à l'origine, devait essentiellement consister en un transfert de fonctionnaires, aboutit à une opération coûteuse en termes de créations d'emplois, dans la mesure où le volontariat n'a pas donné les résultats escomptés ».
Et pour le rapporteur, « la question se pose désormais de savoir s'il est bien raisonnable de persévérer dans une voie qui est loin de dégager un consensus » et il va même jusqu'à considérer ce projet comme non indispensable ».
Au départ, 625 agents devaient être accueillis dans un bâtiment de la SNCF acquis par l'État, mais ce « superbe » édifice nécessite de sérieux travaux de l'ordre de 30 millions d'euros, travaux qui pourraient durer jusqu'en 2015.
L'État est donc dans l'obligation de louer des locaux « provisoires » au sein de la technopole de l'agglomération de Metz à un quart d'heure du centre-ville, loué environ 600 000 euros par an.
- En l'état, il accueille 37 agents et peut-être une vingtaine de plus d'ici la fin d'année. c'est dire la pertinence d'un projet qui n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre...
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