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La valorisation de l'échec permettrait-elle de mieux réussir par la suite ?
Une belle surprise au journal télévisé de 20h00 de France2 du 12 avril 2012 (vers la 28ème minute), un reportage qui présente le travail de recherche de Frédérique Autin de l'Université de Poitiers : valoriser l'échec permettrait aux élèves de mieux réussir par la suite.
Comment réduire la peur de l'échec ? En expliquant aux élèves qu'apprendre, c'est difficile et qu'ils ne sont pas censés tout savoir. Cela permettrait en quelque sorte de réduire la pression qui s'exerce sur eux.
Je reprends une partie de la recherche de Frédérique Autin, article publié sur le site de l'American Psychology Association.
Les enfants peuvent mieux réussir à l'école et ont davantage confiance en eux si on leur dit que l'échec est une partie normale de l'apprentissage, plutôt que d'être poussés à réussir à tout prix.
« Nous nous sommes concentrés sur une croyance largement répandue qui assimile la réussite scolaire avec un niveau élevé de compétence, et l'échec avec l'infériorité intellectuelle », déclare Frédérique Autin. « En étant obsédé par le succès, les élèves ont peur d'échouer, de sorte qu'ils sont réticents à atteindre l'étape suivante pour maîtriser un nouveau matériau. Reconnaître la difficulté est un élément crucial de l'apprentissage, qui pourrait stopper le cercle vicieux dans lequel la difficulté crée des sentiments d'incompétence qui à leur tour perturbent l'apprentissage ».
Ce reportage nous fait poser la question de notre rapport à la peur de l'échec. Dans l'entreprise, une personne peut être rapidement mise en échec par peur de mal faire ou par peur de ne pas avoir la bonne solution. Quand le niveau de stress augmente parce que l'environnement de travail s'est clairement transformé et que l'hyper-compétitivité est la norme, il est normal que des personnes soient plus facilement soumises au stress et à la peur de l'échec que d'autres. Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne soient pas ou plus compétentes. C'est au manager direct de prendre le temps d'aller vers leurs collaborateurs et d'apprendre à valoriser l'échec plutôt que de le stigmatiser. Ce qui est pour moi aussi, un choc culturel.
Il ne s'agit pas de plaindre le collaborateur, il ne s'agit pas de lui dire qu'il ou elle fera mieux la prochaine fois, il s'agit de vraiment regarder avec lui, avec elle ou avec eux, avec sincérité et empathie, dans un esprit constructif ce qu'il y a à apprendre de la situation. La très bonne surprise du reportage est que les personnes dont on a su valoriser l'échec obtiennent par la suite un bien meilleur résultat que les autres.
Comment réduire la peur de l'échec ? En expliquant aux élèves qu'apprendre, c'est difficile et qu'ils ne sont pas censés tout savoir. Cela permettrait en quelque sorte de réduire la pression qui s'exerce sur eux.
Je reprends une partie de la recherche de Frédérique Autin, article publié sur le site de l'American Psychology Association.
Les enfants peuvent mieux réussir à l'école et ont davantage confiance en eux si on leur dit que l'échec est une partie normale de l'apprentissage, plutôt que d'être poussés à réussir à tout prix.
« Nous nous sommes concentrés sur une croyance largement répandue qui assimile la réussite scolaire avec un niveau élevé de compétence, et l'échec avec l'infériorité intellectuelle », déclare Frédérique Autin. « En étant obsédé par le succès, les élèves ont peur d'échouer, de sorte qu'ils sont réticents à atteindre l'étape suivante pour maîtriser un nouveau matériau. Reconnaître la difficulté est un élément crucial de l'apprentissage, qui pourrait stopper le cercle vicieux dans lequel la difficulté crée des sentiments d'incompétence qui à leur tour perturbent l'apprentissage ».
Ce reportage nous fait poser la question de notre rapport à la peur de l'échec. Dans l'entreprise, une personne peut être rapidement mise en échec par peur de mal faire ou par peur de ne pas avoir la bonne solution. Quand le niveau de stress augmente parce que l'environnement de travail s'est clairement transformé et que l'hyper-compétitivité est la norme, il est normal que des personnes soient plus facilement soumises au stress et à la peur de l'échec que d'autres. Ce qui ne veut pas dire qu'elles ne soient pas ou plus compétentes. C'est au manager direct de prendre le temps d'aller vers leurs collaborateurs et d'apprendre à valoriser l'échec plutôt que de le stigmatiser. Ce qui est pour moi aussi, un choc culturel.
Il ne s'agit pas de plaindre le collaborateur, il ne s'agit pas de lui dire qu'il ou elle fera mieux la prochaine fois, il s'agit de vraiment regarder avec lui, avec elle ou avec eux, avec sincérité et empathie, dans un esprit constructif ce qu'il y a à apprendre de la situation. La très bonne surprise du reportage est que les personnes dont on a su valoriser l'échec obtiennent par la suite un bien meilleur résultat que les autres.
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