Organisations
La lutte des salariés de Teleperformance se structure
Depuis l’annonce du plan social le 16 juin 2009, Teleperformance, prestataire de service pour le fournisseur d’accès Orange, intensifie sa politique de délocalisation. Teleperformance a entrepris la fermeture de centres essentiellement franciliens, accompagnée de suppressions d’emplois, afin de satisfaire des actionnaires.
Fermeture de 4 sites : Montigny-le-Bretonneux (78), Firmin Gillot (75), Pantin (93), Lyon (69) au sein de Teleperformance Centre Est, soit 600 salariés au chômage.
Comment procède Teleperformance ?
Subventions publiques
L’État et les régions subventionnent l’implantation de centres d’appels en France. Teleperformance profite donc de ces subventions, puis ferme ses centres d’appels pour en ouvrir d’autres en province.
Cependant, le solde d’ouverture de centres en France demeure négatif (sans compter les précédents) :
- 1 ouverture de centre : Niort (79), le 6 janvier 2010,
5 fermetures de centres : Firmin (75) en cours, Lyon (69) en cours, Montigny-le-Bretonneux, (78) en cours, Pantin (93) en cours, Orléans (45) en cours.
Développement des activités à l’étranger
Teleperformance préfère travailler avec des salariés francophones à l’étranger, car ils coûtent moins cher. Cela contribue bien sûr à verser plus de dividendes aux actionnaires.
Voici les dernières acquisitions de Teleperformance dans le monde :
- prochainement, ouverture d’un nouveau centre au Maroc ;
- mai 2010 : ouverture d’un centre aux Philippines, à Quezon City ;
- 27 janvier 2010 : 50 % du capital de TLSContact ;
- 13 janvier 2010 : ouverture d’un centre au Costa Rica, à San José ;
- 5 janvier 2010 : 100 % du capital de Teledatos en Colombie.
Orange et l’État ne font rien pour arrêter ces délocalisations. Nous réclamons une loi pour que les contrats signés en France, pour des assistances francophones, restent en France.