L'ESS et la loi sur le travail : des menaces requérant toute notre vigilance
Le conseil d’administration du GOEES (Groupement des organismes employeurs de l’économie sociale et solidaire) qui s’est tenu le 23 juin a confirmé sa position contre la « loi sur le travail » que le gouvernement s’obstine à vouloir imposer. Une loi sur le travail qui, au nom des dogmes libéraux, constitue un grave recul social. Le gouvernement doit mettre fin à son entêtement à vouloir l'imposer : il est minoritaire dans la population, chez les salariés et leurs syndicats et au Parlement.
Depuis son dernier communiqué, le GOEES salue l’engagement clair de la CFE/CGC et les réserves exprimées par de nombreuses organisations de l’UNSA à l’encontre du texte de Myriam El Khomri, lesquelles renforcent le front du refus.
Dans ce contexte, le GOEES ne peut que se joindre aux voix qui se sont élevées contre l’alignement de l’UDES sur les positions du MEDEF, allant à jusqu’à co-signer un texte virulent contre le mouvement social.
Comme nous l’avions déjà relevé, les responsables de l'UDES semblent oublier que les dirigeants, élus et salariés, de l’ESS ne sont pas des « patrons » mais les mandataires des adhérents et sociétaires, pour la plupart des salariés et qu’il doivent donc rejoindre (ou du moins comprendre) ceux-ci dans leurs revendications et leurs luttes.
Une telle prise de position ne peut que contribuer à rendre « illisible » le potentiel de transformation sociale que porte l’ESS face aux dérives néo-libérales et aux conséquences désastreuses de celles-ci en termes d’économie, de social, d’environnemental et de démocratie.
Le GOEES propose à toutes les structures employeuses de se retrouver pour faire entendre une autre voix que celle de la soumission aux thèses libérales de l'Europe, du gouvernement et du MEDEF et de défendre une économie sociale et solidaire porteuse de solidarité de progrès et d'émancipation sociale.
Mais la loi sur le travail n’est pas tout, de nouveaux textes sont en préparation qui menacent tel ou tel acteur de l’ESS.
Il en est ainsi de l’amendement « Faure » qui intégrerait les prestations des comités d’entreprise aux « avantages en nature » fiscalisés.
À travers leurs activités sociales et culturelles, on veut ainsi continuer à liquider les CE. Le GOEES qui regroupe les principaux CE dispensateurs de ces prestations saisira à la rentrée les organisations syndicales et les groupes parlementaires pour empêcher l’adoption d’un tel amendement qui, sous prétexte de renforcer les recettes de l’État, le ferait sur le dos des salariés tandis que se poursuivent les cadeaux aux actionnaires.
Depuis son dernier communiqué, le GOEES salue l’engagement clair de la CFE/CGC et les réserves exprimées par de nombreuses organisations de l’UNSA à l’encontre du texte de Myriam El Khomri, lesquelles renforcent le front du refus.
Dans ce contexte, le GOEES ne peut que se joindre aux voix qui se sont élevées contre l’alignement de l’UDES sur les positions du MEDEF, allant à jusqu’à co-signer un texte virulent contre le mouvement social.
Comme nous l’avions déjà relevé, les responsables de l'UDES semblent oublier que les dirigeants, élus et salariés, de l’ESS ne sont pas des « patrons » mais les mandataires des adhérents et sociétaires, pour la plupart des salariés et qu’il doivent donc rejoindre (ou du moins comprendre) ceux-ci dans leurs revendications et leurs luttes.
Une telle prise de position ne peut que contribuer à rendre « illisible » le potentiel de transformation sociale que porte l’ESS face aux dérives néo-libérales et aux conséquences désastreuses de celles-ci en termes d’économie, de social, d’environnemental et de démocratie.
Le GOEES propose à toutes les structures employeuses de se retrouver pour faire entendre une autre voix que celle de la soumission aux thèses libérales de l'Europe, du gouvernement et du MEDEF et de défendre une économie sociale et solidaire porteuse de solidarité de progrès et d'émancipation sociale.
Mais la loi sur le travail n’est pas tout, de nouveaux textes sont en préparation qui menacent tel ou tel acteur de l’ESS.
Il en est ainsi de l’amendement « Faure » qui intégrerait les prestations des comités d’entreprise aux « avantages en nature » fiscalisés.
À travers leurs activités sociales et culturelles, on veut ainsi continuer à liquider les CE. Le GOEES qui regroupe les principaux CE dispensateurs de ces prestations saisira à la rentrée les organisations syndicales et les groupes parlementaires pour empêcher l’adoption d’un tel amendement qui, sous prétexte de renforcer les recettes de l’État, le ferait sur le dos des salariés tandis que se poursuivent les cadeaux aux actionnaires.
Pas encore de commentaires