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02 / 05 / 2011 | 3814 vues
Laurent / Membre
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L'échelle des primes à la ville de Paris

Le nom de prime départementale est couramment donné à l’indemnité « supplémentaire » ou « exceptionnelle ». Cette prime a été créée par deux délibérations du 12 septembre 1991, l’une pour la commune, l’autre pour le département.

Les différents corps qui perçoivent la prime communale ou départementale avec les montants officiels sont ceux énoncés dans le rapport de la chambre régionale des comptes d’Île-de-France le 29 juillet 2010.

  • Les montants moyens de la prime communale

(prime annuelle pour l'année 2008)

Secrétaire général : 40.000 € > plafond : 40.000 €
Secrétaire général adjoint : 32.000 € > plafond : 24.000 € à 32.000 €
Directeur E : 27.321 € > plafond : 24.000 € à 32.000 €
Directeur C et D : 22.398 € > plafond : 24.000 € à 32.000 €
Directeur adjoint : 19.000 € > plafond : 19.000 €
Sous-directeur : 15.121 € > plafond : 18.500 €
Administrateur : 8.457 € > plafond : 12.700 €
Attaché principal : 7.504 € > plafond : 10.450 €
Attaché : 4.676 € > plafond : 8.250 €
SA classe exceptionnelle : 3.618 € > plafond : 6.100 €
SA classe supérieure : 3.062 € > plafond : 4.420 €
SA classe normale > ou = au 6ème échelon : 1.746 € > plafond : 2.820 €
SA classe normale < au 6ème échelon : 1.003 € > plafond : 2.500 €
Adjoint administratif principal : 450 € > plafond : 500 €
Adjoint administratif : 350 € > plafond : 350 €

La ville de Paris emploie 50.000 agents, ce qui correspond à une charge financière
de l’ordre de 2 milliards d’euros.

Le plafond des montants officiels versés en 2008 au titre de la prime communale ou départementale oscille entre 40.000 et 350 €.

  • Les montants alloués au titre de la prime départementale ou communale aux agents de catégorie B et C sont très très en deçà des sommes versées aux emplois de direction, dont les chiffres varient entre 24.000 et 13.000 €.

Ces montants très élevés prouvent encore une fois que la ville de Paris, dotée d’un budget de 7,2 milliards d’euros, est une ville très riche qui peut, si elle s’en donne les moyens, réviser à la hausse tous les régimes indemnitaires de ses personnels sans pour autant s’endetter.

Malgré ces montants faramineux, le Maire de Paris ne lâche que très peu pour les autres catégories de personnel. Quelques euros ici ou là pour les travailleurs sociaux. Idem pour les secrétaires administratifs, les adjoints administratifs, adjoints techniques, agents sociaux et absolument rien pour les aides soignants et les agents des CHU et CHRS. Intolérable !


Vous avez dit rigueur budgétaire ? Mais pas pour tout le monde ! Les personnels du CASVP (Centre d'action sociale de la ville de Paris) apprécieront.

Les contrôles médicaux et le refus de décemment augmenter les régimes indemnitaires à la hauteur des objectifs assignés, demandés aux agents dans le cadre de la multiplication des aides facultatives, de la fusion des services ou dans les EHPAD, ne sont certainement pas les réponses qu’attendent les personnels mais sont plutôt ressentis comme des provocations.

Les budgets existent, les chiffres le démontrent, ne reste que la volonté politique.

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