Organisations
Généralisation des complémentaires de santé : une mesure controversée
Alors que l’avant-projet concernant l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier dernier est débattu en Conseil des ministres aujourd’hui, les syndicats se mobilisent pour dénoncer plusieurs mesures qu’ils qualifient de « régression sociale ». La généralisation des complémentaires de santé obligatoires, proposition phare de l’ANI, est particulièrement discutée. En effet, la négociation d’un interlocuteur unique par branche d’activité pourrait aller à l’encontre de l’objectif louable du gouvernement : améliorer la protection sociale des salariés.
Pour William Isch, responsable développement au sein de Mercer, « la généralisation de la complémentaire de santé s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir aux salariés un meilleur accès aux soins, une ambition honorable que nous partageons. Cependant, le retour aux pratiques de désignation d’un organisme au sein d’une branche professionnelle conduirait à une situation de monopole défavorable à long terme. Pourquoi ne pas faire confiance aux partenaires sociaux et ouvrir un véritable débat au niveau de chaque entreprise, comme le prévoyait initialement l’accord du 11 janvier ? ».
Pour William Isch, responsable développement au sein de Mercer, « la généralisation de la complémentaire de santé s’inscrit dans la volonté du gouvernement de garantir aux salariés un meilleur accès aux soins, une ambition honorable que nous partageons. Cependant, le retour aux pratiques de désignation d’un organisme au sein d’une branche professionnelle conduirait à une situation de monopole défavorable à long terme. Pourquoi ne pas faire confiance aux partenaires sociaux et ouvrir un véritable débat au niveau de chaque entreprise, comme le prévoyait initialement l’accord du 11 janvier ? ».
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