Organisations
Chez Orange, la rupture entre l'UNSA et la CFE-CGC est consommée
Le 17 juillet dernier, le syndicat UNSA du groupe France Télécom-Orange a décidé à l'unanimité des membres de son bureau national de mettre fin au partenariat noué depuis plusieurs années avec la CFE-CGC au sein du groupe France Télécom-Orange, sous l'étiquette CFE-CGC / UNSA « Ensemble ».
La décision de l'UNSA n'a été ni brutale, ni inopinée. Elle est la conclusion d'une lente dégradation des relations entre les deux syndicats, notamment dans l'échec de l'élaboration d'un débat commun réellement démocratique, tel que l'a manifesté entre autres, le refus continu et réitéré de la CFE-CGC depuis dix-huit mois, d'accepter une convention nationale de fonctionnement entre les deux syndicats.
De même de très nombreuses prises de postions publiques émises au nom de la « CFE-CGC/UNSA Ensemble » mais émanant de la seule direction de la CGC, sans concertation avec la direction de l'UNSA, ni aval de sa part, ont posé de nombreux problèmes tant par les positions prises que sur les choix des modes de communication médiatique.
Enfin, dans le cadre de la préparation de l'élection au conseil d'administration du groupe Orange qui doit se tenir en octobre, l'UNSA a clairement refusé la trop grande personnalisation de la liste imposée par la CFE-CGC FTO, campagne omnicentrée autour de la figure de l'actuel président de ce syndicat.
L'UNSA ne regrette pas le travail réalisé en commun depuis cinq ans, elle en regrette d'autant plus la dégradation du climat démocratique qui a imposé cette rupture. L'UNSA a donc fait le choix de retrouver sa liberté, son autonomie et l'entièreté de sa marque syndicale. La fédération UNSA Télécoms continuera et étendra son combat au sein du groupe Orange et dans l'ensemble de la branche des télécoms dans le camp des syndicats résolument réformistes.
Pierre Vars
secrétaire général UNSA FT-O
secrétaire général fédération UNSA télécoms
La décision de l'UNSA n'a été ni brutale, ni inopinée. Elle est la conclusion d'une lente dégradation des relations entre les deux syndicats, notamment dans l'échec de l'élaboration d'un débat commun réellement démocratique, tel que l'a manifesté entre autres, le refus continu et réitéré de la CFE-CGC depuis dix-huit mois, d'accepter une convention nationale de fonctionnement entre les deux syndicats.
De même de très nombreuses prises de postions publiques émises au nom de la « CFE-CGC/UNSA Ensemble » mais émanant de la seule direction de la CGC, sans concertation avec la direction de l'UNSA, ni aval de sa part, ont posé de nombreux problèmes tant par les positions prises que sur les choix des modes de communication médiatique.
Enfin, dans le cadre de la préparation de l'élection au conseil d'administration du groupe Orange qui doit se tenir en octobre, l'UNSA a clairement refusé la trop grande personnalisation de la liste imposée par la CFE-CGC FTO, campagne omnicentrée autour de la figure de l'actuel président de ce syndicat.
L'UNSA ne regrette pas le travail réalisé en commun depuis cinq ans, elle en regrette d'autant plus la dégradation du climat démocratique qui a imposé cette rupture. L'UNSA a donc fait le choix de retrouver sa liberté, son autonomie et l'entièreté de sa marque syndicale. La fédération UNSA Télécoms continuera et étendra son combat au sein du groupe Orange et dans l'ensemble de la branche des télécoms dans le camp des syndicats résolument réformistes.
Pierre Vars
secrétaire général UNSA FT-O
secrétaire général fédération UNSA télécoms
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