Alors que la direction laisse transpirer dans la presse des informations alarmantes sur une nouvelle phase de restructuration qui aurait potentiellement des effets sur l’emploi, l’inquiétude monte dans nos rangs.

Nous sommes tous directement concernés par les problématiques d’emploi, quelle que soit notre affectation, que nous soyons sur moyen, court ou long courriers, quels que soient notre âge et notre fonction.

L’emploi n’est pas une variable d’ajustement neutre dans une copie économique. Ce n’est pas un curseur sur lequel on agit sans prendre garde aux conséquences. Tout doit être mis en œuvre pour conserver le maximum de membres du personel navigant commercial dans l’emploi.

Certes, un PDV est basé sur le volontariat mais c’est tout de même un plan de licenciements qui consiste à mettre des salariés dehors. Ce sont donc les autres mesures de gestion du sureffectif qui devraient logiquement être priorisées.

Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, la direction est très discrète sur les modalités d’exercice de ces mesures alternatives.

 

Il est des sujets avec lesquels on ne peut tolérer de telles légèretés. Pour l’UNAC, l’emploi est incontestablement une priorité absolue.

Nous avons demandé la prolongation de la campagne ainsi que la diffusion à tout le PNC de l’information indispensable sur ce sujet. La campagne a donc été prolongée jusqu’au 14 juillet avec une « publicité » adaptée.

Le travail du PNC n’est ni stockable ni reportable. C’est loin d’être le cas général chez tous les salariés et cette particularité rend la réduction de la durée du temps de travail très efficace pour créer, ou pour le cas qui nous occupe actuellement, pour préserver des emplois.