Organisations
68 % des salariés ne souhaitent pas travailler régulièrement le dimanche
La guerre des sondages sur le travail dominical continue. Dernier en date, celui commandé par la Fédération FO des Employés et Cadres à l'institut BVA. 68 % des 490 salariés interrogés répondent non quand on leur demande si ils seraient d'accord pour travailler régulièrement le dimanche ? En 2006, ils étaient 77 % à répondre non. Un effritement lié "à la propagande gouvernementale" orchestrée en ce moment sur le sujet a estimé Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO lors d'une rencontre organisée le 17 novembre par l'AJIS (Association des Journalistes de l'Information Sociale). 72 % des salariés déclarent qu'ils n'iraient pas davatange dans les commerces si ils étaient ouvers 7 jours sur 7. 77 % des répondants affirment s'opposer à une extension du travail le dimanche aux services publics.
L'occasion de bien mesurer l'incidence de la formulation des questions sur les réponses. Ainsi, 67 % des salariés interrogés par l'IFOP (22-23 septembre) pour le compte du Journal du Dimanche se déclaraient favorables pour travailler le dimanche. La question intégrait, à la différence du sondage de BVA, un niveau d'information sur la contrepartie salariale et sur la fréquence. 17 % des salariés se déclaraient favorables pour travailler tous les dimanches.
Le sondage du CSA (15-16 octobre) pour le Parisien choisissait de ne pas pondérer les réponses par la fréquence tout en insistant encore plus que l'IFOP sur la contrepartie salariale : " seriez-vous prêt à travailler le dimanche si vous étiez payé double ? " 50 % des salariés avaient alors répondu être "tout à fait" (31%) ou "plutôt" (19%) favorables pour travailler le dimanche.
L'occasion de bien mesurer l'incidence de la formulation des questions sur les réponses. Ainsi, 67 % des salariés interrogés par l'IFOP (22-23 septembre) pour le compte du Journal du Dimanche se déclaraient favorables pour travailler le dimanche. La question intégrait, à la différence du sondage de BVA, un niveau d'information sur la contrepartie salariale et sur la fréquence. 17 % des salariés se déclaraient favorables pour travailler tous les dimanches.
Le sondage du CSA (15-16 octobre) pour le Parisien choisissait de ne pas pondérer les réponses par la fréquence tout en insistant encore plus que l'IFOP sur la contrepartie salariale : " seriez-vous prêt à travailler le dimanche si vous étiez payé double ? " 50 % des salariés avaient alors répondu être "tout à fait" (31%) ou "plutôt" (19%) favorables pour travailler le dimanche.
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